
Vénus – art et prévention du cancer du sein
Salut tout le monde, ici Jones ! Aujourd’hui je vous présente le fruit d’un travail de longue haleine : une customisation de photo pour la prévention du cancer du sein. Le projet Vénus Isère est organisé par Spacejunk à Grenoble. Le but est simple : contribuer à réduire les inégalités d’accès au dépistage du cancer du sein.
Un objectif – l’accès pour toutes au dépistage du cancer du sein
L’organisation de l’événement est divisé en quatre temps forts :
- un photoshooting de bustes nus réalisé par les photographes Ania Dorel, Fer Suarez et Joseph Caprio
- une action sociale sur trois sites avec des femmes des quartiers prioritaires pour customiser les photos de bustes
- un parcours d’exposition des réalisations artistiques des femmes
- une vente aux enchères d’œuvres d’artistes plasticiens dont les recettes bénéficient aux femmes atteintes du cancer du sein (c’est là que j’interviens !)
Cette année le projet a été ouvert à huit artistes du numérique et j’ai eu la chance d’être sélectionnée. Je vous présente donc ma peinture, à travers laquelle j’ai voulu véhiculer une sensation de jeunesse et de fraîcheur et d’espoir dans le futur. Le message étant de se faire dépister le plus tôt possible, même si cela peut paraître inutile quand on est encore jeune : ce qui compte c’est de sensibiliser un maximum de femmes.
Dépister le cancer du sein – le plus tôt sera le mieux !
Le 6 avril 2017, le ministère de la Santé annonçait l’accès au dépistage du sein à partir de 25 ans. Ce premier dépistage aura pour but de sensibiliser les jeunes femmes aux facteurs augmentant les risques de cancer (du sein et du col de l’utérus notamment). À partir du 1er janvier prochain, chaque femme de 25 ans se verra donc proposer une consultation 100% remboursée par l’assurance maladie. Ensuite une deuxième consultation sera proposée à l’âge de 50 ans. Celle-ci insistera plus sur les avantages et les limites du dépistages, en aidant les femmes à la prise de décision. Ensuite, le cycle habituel s’enclenche, soit une mammographie tous les deux ans (ou chaque année pour les patients présentant des facteurs de risques aggravés).
Je dis patients et non patientes, car 1% des cancers du sein touchent les hommes ! En France, ce sont près de 12 000 personnes qui décèdent tous les ans des suites d’un cancer du sein. C’est encore beaucoup trop, surtout quand on sait qu’un dépistage assez précoce sauve la vie du patient. Parlez-en autour de vous, c’est aux jeunes générations de prendre leur destin en main.


2 commentaires
Jon
Bon choix que d’utiliser le style d’Alphonse Mucha.
Jones
Merci Jon, j’avais toujours voulu réaliser une illustration dans se style, voilà qui est fait. 🙂