Autoportrait du mois distorsion cognitive
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Autoportrait d’avril – distorsion cognitive

Autoportrait du mois

Salut à tous, ici Jones ! Il recommence à faire beau après un hiver long et nuageux et le retour (un peu timide) du soleil m’a donné envie de reprendre la photo ! Comme l’année dernière, j’essaye de relever le défi de l’autoportrait puisque je n’ai souvent pas le temps d’organiser des séances avec des photographes.

Cette fois-ci, j’ai essayé d’aborder un thème un peu plus sérieux, celui de la distorsion cognitive. J’ai voulu illustrer la dualité entre l’image que nous faisons passer de nous sur les réseaux sociaux et les éventuels tourments inhérents à l’utilisation de ceux-ci. Mais qu’est-ce que la distorsion cognitive me direz-vous ?

Distorsion cognitive : l’instant définition


Le terme distorsion cognitive a été introduit par le psychiatre américain Aaron T. Beck (1967). Il désigne des façons de traiter l’information qui résultent en erreurs de pensée prévisibles et qui ont souvent pour conséquence d’entretenir des pensées et des émotions négatives. – Psychomédia

Je suis victime de ce genre de pensées négatives notamment lorsque je parcoure Instagram et surtourt depuis que j’ai découvert les stories. Le fait que les gens nous imposent leur bonheur ou leur popularité me met souvent mal à l’aise, et j’ai cet automatisme de me sentir déprimée parce que je me compare systématiquement à ce que je vois. Je ne peux pas me l’expliquer et j’essaye de combattre ces pensées en essayant de trouver de l’inspiration chez ces personnes que j’admire… Cette confrontation excessive aux images est difficile à vivre pour moi – et pourtant je suis blogueuse. Je pense que comme avec le fait de poser comme modèle (ce que j’expliquai ici), la prise de selfie et une utilisation plus assidue d’Instagram pourraient me servir de thérapie. Quoiqu’il en soit, je n’ai pas de smartphone donc ça restera assez compliqué pour le moment. 😉

Je vous laisse maintenant avec les photos qui pourraient retracer un épisode d’insécurité jusqu’au retour à la normale. J’espère que cette série vous plaira et n’hésitez pas à partager ici votre expérience du monde des images !

Allégorie de la distorsion cognitive – en 6 étapes


Autoportrait du mois distorsion cognitive
Autoportrait du mois distorsion cognitive

Autoportrait du mois distorsion cognitive
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Autoportrait du mois distorsion cognitive
Autoportrait du mois distorsion cognitive

Illustratrice, modeuse, couturière, ingénieur en informatique et photographe en herbe. Essaye tant bien que mal de ne plus dépendre de la mode jetable. Esthète dans l'âme, fan d'histoire et inconditionnelle des Beatles.

7 commentaires

  • dormance

    je comprends tout à fait, les réseaux sociaux peuvent être vraiment blessant et perturbant dans l’image que l’on a de soi…je sais que je dis régulièrement que je veux tout arrêter, car cela joue trop sur mon moral, et parce que je prend ça peut être trop sérieusement et avec sincérité . Alors que les gens sont dans une sorte de mensonge à ne montrer qu’un certain aspect de leur vie, totalement factice…

    • Jones

      Oui c’est vrai que nous sommes nombreux à être tentés de tout arrêter sur un coup de tête… Mais je pense qu’il faut apprendre à vivre avec et à en tirer le meilleur. D’ailleurs c’est ce qu’on essaye de faire sur Fashion Oddity : ajouter un peu d’entraide et de bonne humeur dans notre super communauté ! Et franchement, c’est une thérapie qui fonctionne ! Ça va me guérir du selfie ! 😀

  • marmottenteut

    super article !
    je te comprend. je n’utilise instagram que pour suivre un peu mes amis mais surtout des artistes, des tatoueurs, des pierceurs (et je l’avoue…des chats!! beaucoup trop d’ailleurs XD). Et en ce qui concerne facebook ce n’est que pour garder le lien avec la famille à l’étranger ou avec mes camarades de cours, suivre aussi quelques amis. mais j’évite de publier ma vie privée. De même je suis maman, et je ne poste jamais de photo de mon fils. Je considèrerais cela comme une atteinte à ma vie privée s’il s’agissait de moi, alors j’applique cela à son image également.
    Les gens sont beaucoup trop obnubilés par leur image, et comme tu l’indiques, nous imposent leurs sentiments. c’est souvent que, quand je ne suis pas au meilleur de ma forme, j’évite au maximum d’aller sur les réseaux. j’ai également refusé de rejoindre certains, comme twitter ou snapshat, considérant que le reste était déjà trop encombrant. et quand je veux faire part d’une photo ou d’un évènement à quelqu’un, j’ai plus tendance à lui envoyer un sms ou à passer par messenger (les habitudes msn de mon adolescence, surement !!).
    je pense qu’aujourd’hui il est vraiment important de s’aimer soi-même à travers ses propres yeux et pas seulement à travers un écran ou à travers les autres. et comme tu l’indiques, l’autoportrait reste une vue critique de nous, par nous, pour nous. et c’est ce qui est vraiment intéressant dans cette histoire!

    En tout cas très jolis portraits, j’ai beaucoup aimé la distortion que tu as fait ressortir à travers le flou!! bon courage et bonne continuation !

    • Jones

      Merci pour ton commentaire !
      Étant donné que j’utilise Instagram uniquement pour le blog, ça donne encore plus cette impression de vitrine de moi-même. Mais ça me gêne moins vu que je me glisse dans le personnage de Jones pour vous présenter mes passions plutôt que mes tourments. C’est un bon cas d’utilisation de l’appli pour moi finalement et ça m’aide à mieux l’appréhender. Mais comme toi je considère qu’il vaut mieux garder une sphère privée assez large pour pouvoir garder la tête sur les épaules.
      Peut-être sommes-nous nées trop tard pour adhérer sans peur à ce monde des images omniprésent mais je trouve que c’est une bonne chose. 😉

  • Darkrevette

    D’un côté tout le monde ne va pas exposer sa douleur, ses tracas, sa folie ou ses emmerdes sur internet. Je crois que ça aurait un effet tout aussi négatif x’D On préfère généralement partager un bon moment, une chouette photo, etc…
    Cependant je suis totalement d’accord pour dire que les réseaux sociaux – instagram en particulier – ont tendance à déformer la réalité des choses et donc, nous faire culpabiliser d’être en dessous de cette « réalité ». Ne pas être à la hauteur, faire moins bien, moins valoir… c’est des sentiments que j’ai moi-même déjà eu face à tout ce qu’on peut trouver en ligne. Mais j’ai toujours été comme ça, même avant l’ère des réseaux sociaux alors je crois que c’est interne à ma personne xD (Je suis irrécupérable !) Enfin bref. A chacun de faire « sa protestation » et d’aller à contre courant. Moi mon truc c’est par exemple les bêtisiers de fin d’année qui montrent toutes les photos ratés de mes looks (parfois ça vaut le coup d’oeil lol) pour rééquilibrer le côté trop lisse et « parfait » que mon hobby de blogueuse véhicule.
    En tout cas c’est un très bon article et j’aime beaucoup tes photos, surtout la première.

    • Jones

      Merci du compliment ! C’est clair que par cet article, je ne demande pas aux gens d’exposer leurs problèmes. Ce que je voulais dire c’est qu’on a tendance à oublier que les instagrameurs parfaits ont aussi une vie normale, et donc des soucis, des doutes… x) Maintenant on peut me voir sans maquillage dans mes articles beauté, un pas de plus vers la transparence sur les blogs ! :p

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